poirebellehelene

... au caramel poivré

jeudi, décembre 27, 2007

Poitiers-la-source


A Poitville city, on se ressource, mais oui, et sans faire de plongeon !
On y fait du Geocaching. On revient à Paris rénové par des marches dans les bois à la recherche de petits trésors enfouis sous des pierres.
On y découvre la Serendipité : jamais entendu ce mot qui existe depuis 1754. Quel retard ! Mais il n’est pas trop tard pour faire un bond jusqu’au Sri Lanka et y découvrir l’histoire du roi de Serendip et de ses trois fils.
Moi, j’allais souhaiter joyeux Noël à ma copine Radegonde et je me retrouve à faire de la randonnée en GPS !
De Poitville, si le cœur vous en dit, mais là, c’est balisé, poussez jusqu’à Angles sur l’Anglin, petit village charmant, en l’occurrence village de Pazinchat, mais sûrement très animé à la belle saison.

Ce qui n’empêche pas de goûter de la bûche et du foie gras, de boire du Champagne… pour l’anniversaire du petit Jésus, dans le souvenir de Charles Martel et de la belle Eleonore aux cheveux d’or, en se promettant, l’année prochaine de visiter le Futuroscope.

samedi, décembre 15, 2007

Transparence

Sur les quais de la Seine, on se penche sur la Crohnique
A défaut de guérir les maladies, il suffit de les rendre transparentes.
Que la vie des patients soit tranquille, comme un fameux long fleuve…
Comme certain prestidigitateur qui, un soir de Noël, fit disparaître la Tour Eiffel en direct à la télé : et pourtant, elle était toujours là !
Du Lacan là dessous, une histoire de miroir plan et de miroir concave, et l’objet réel disparaît..
Je m’instruis donc en ce samedi matin, sur les bords de la Seine :
Comment volatiliser les symptômes des maladies inflammatoires du colon dans le bleu du ciel.

La salle à manger aux baies vitrées donne sur les quais, Paris est une belle ville.
La Maison de l’ORTF est blanche et ronde, une tache bleue pour Radio France, une tache rouge pour France Musique
Sous le ciel d’un bleu d’hiver, uni mais pâle, presque blanc par endroits, les immeubles sont alignés. Quelques stores rouges, quelques pans de façade en brique rose. Voitures et piétons glissent silencieusement sur la passerelle verte. Deux oiseaux virevoltent malgré le froid.
Non, le bruit est autour de moi : mes voisins de table sont restés branchés : clinique, douleurs, symptômes, maladie, appendice, chirurgie, biologie… des shadoks, laissons les là tout le week-end, il continueront à pomper !
A la table voisine, le brouhaha des conversations et des éclats de rire monte en intensité au fur et à mesure que le repas s’avance et que les verres de vin se vident.
J’entends les mots « divisé », « Liban », « palestiniens » …entrecoupés de gros éclats de rire : des intellectuels ! Desserre ton écharpe à carreaux, agite tes bras en parlant, la conversation ne décollera pas, niveau zéro, fond de verre.
Mon voisin, un gentil algérien potelé, n’aime pas la canette au miel ; moi non plus, elle est tellement saignante qu’on la croirait encore vivante.
Voici le dessert, biscuit « Joconde »…. Je cherche ce que ce biscuit peut bien avoir à voir avec la Joconde ou la Joconde avec le biscuit. A tomber dans le domaine public, voilà à quoi on s’expose, la belle florentine transformée en biscuit. Et après tout , pourquoi pas : Mozart en chocolat, le petit caporal en camembert…
Le biscuit Joconde sourit-il au moins ? non, il a même plutôt une forme de virgule ou de larme : una lacrima sul viso… ne pleure pas, Joconde, souris, je ne suis pas d’humeur criminelle aujourd’hui.

Après cet intermède, retournons à l’école de la transparence.
Sous le pont Mirabeau coule un long fleuve tranquille.

dimanche, décembre 02, 2007

Vive le crime!

Si je glose sur les petites fleurs, les jolies couleurs d’automne, les rivières, les peintures de Maître, les vieilles dames, Shakespeare, les petits pois, les jolis papillons, les ragondins, le Donjon de Niort, la danse moderne, le Poitou, le bon vin, si j’avale de travers, si je philosophe, si je m’extasie devant un modèle vivant…. Mon site meter tourne ralentissimo…

Mais si j’explose une souris, alors là, j’ai des visites ! et même bien longtemps après la dispersion des cendres de la malheureuse aux quatre vents. Et si j’avouais que j’en ai trucidé plus d’une, et pour être franche, que je leur ai réglé leur compte à toutes :un vrai génocide !

Là, le portail de mon site meter va imploser.