poirebellehelene

... au caramel poivré

vendredi, juillet 27, 2007

Papillonnons

Hier, j’ai vu 3 papillons : un blanc, un jaune, un multicolore (orange et noir)
Au début du mois, j’en ai vu 1 : un blanc
Et je me suis dit que cela faisait bien longtemps que je n’avais pas vu de papillons… j’avais oublié leur existence… si un francilien, d’aventure, a vu plus de papillons que moi (c’est-à-dire 4 en un mois), qu’il me fasse signe. Peine perdue, on voit de plus en plus d’arbres à papillons, les buddleias, mais leurs grappes mauves et blanches sont désertées.
Si vous affectionnez limaces et les escargots, ces charmantes petites bêtes moelleuses aux bisous mouillés, j’en ai des processions dans mon jardin, laissant derrière elles un glacis de poussière d’étoiles. Je peux vous en solder un lot, même pas besoin de leur courir après. Mais les papillons… mieux vaut porter votre regard ailleurs.
Je me suis souvenue qu’autrefois, il y a bien longtemps, on courait après les papillons. Quand ils se posaient, on essayait de les attraper, et il nous restait un peu de poudre colorée sur les doigts. Que sont devenus les papillons du temps jadis ? Va-t-on encore à la chasse aux papillons ? Je suis quasiment sûre que même dans le bric à brac du BHV, on ne trouve plus de filets à papillons.
Et pourtant, la chasse aux papillons était un atout non négligeable pour la reproduction de l’espèce humaine, beaucoup plus alléchante que la perspective des allocations familiales et tout ce qui s’ensuit.

Les coccinelles, les petites « bêtes à bon dieu », on n’en voit non plus guère, et pourtant, elles remplaçaient la météo qui actuellement est souvent prise en défaut. La coccinelle avait l’avantage de prédire beaucoup plus souvent du beau temps : laissez là grimper sur votre index : si elle s’envole au bout du doigt, c’est qu’il fera beau. Recommencez la manœuvre autant de fois qu’il faut, jusqu’à ce qu’il fasse beau.
Si vous n’avez pas de coccinelle à portée de main, vous pouvez en acheter. Les écologistes ne manquent pas d’idée : colonisez vos rosiers de coccinelles, et vous n’aurez plus de pucerons, c’est leur friandise préférée.

Et au Parc de Sceaux, les pelouses sont tondues par des moutons.