poirebellehelene

... au caramel poivré

jeudi, mai 08, 2008

Vladami






Vlaminck et Adami

Je n’aime pas le Vlaminck des villes, des maisons-cubes qu’on croirait sans habitants, désertées.
J’aime le Vlaminck des champs de patates, des vergers, des châtaigneraies, du bord de l’eau et des bateaux sur la Seine
Vivent les couleurs vives, débauche de rouges explosifs. Les plages colorées sont cernées de noir, bien contenues dans leur débauche, mais le pinceau reste en mouvement, fait vivre les couleurs.

On dirait qu’Adami a assagi les plages de couleur. Comme s’il les avait aplanies, leur donnant une sérénité : couleurs franches, chaudes, en « à plats » lisses. Les formes sont aussi bien terminées, cernées d’un trait noir, un peu comme un vitrail.
Ce trait noir peut barrer le tableau : barre de signification, sujet barré, inconscient, lacanien.

« La ligne raconte une histoire, la couleur est la voix de la peinture »
« La peinture est-elle langage ou spectacle ?
- rhétorique qui ouvre sur la connaissance
- ou esthétique qui ouvre sur la sensation ? »

Bof Bof
Moi, je dirais que Vlaminck, c’est des super couleurs, et qu’Adami est le peintre de Lacan.

2 Comments:

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