poirebellehelene

... au caramel poivré

dimanche, novembre 12, 2006

Allo...ouiinn

A Poitiers, Aunis, chère Aunis de mon enfance, j’ai vu que tu n’étais pas oubliée, que je ne t’avais pas rêvée…. J’ai lu ton nom !!!
Maintenant je te vois : adossée à Rochefort et à La Rochelle, fouettée par les embruns, humant le vent du large, projetant ton regard sur l’Atlantique, au delà de l’Ile de Ré, pressentant l’Amérique…
J'ai appris à te connaitre: ton pineau (que je n'ai pas encore goûté), ton journal (le Réveil de l'Aunis), ton TER..

A Poitiers, comme dans le monde entier de nos jours, le 1° novembre, les gamins font la fête à la citrouille : serait-ce la fête de Cendrillon ? Nenni, c’est Halloween !! Pour les pictaviens, c’est un juste retour des temps de la belle Aliénor avec ses cheveux en or… Pour les commerçants, c’est un jour maudit : les voilà assaillis par des hordes d’enfants bizarrement orange et noir : chocolat à l’orange ? non, chauve souris à la citrouille.
Ils investissent les magasins des commerçants honnêtes en geignant « vous avez des bonbons ? ». Les commerçants avertis ont fait provision de maxi paquets de mini bonbons qu’ils distribuent pour s’affranchir au plus vite des envahisseurs anglo-saxons…
En fait, tout a commencé par les sandwiches : au retour de Poitiers, je jouais à tgv.com et j’avisai une tegeviste se délectant ( ??) d’un sandwich anglo-saxon : 2 triangles de pain mie fourrés d’une pâte blanche incolore et inodore. Plâtre ou mastic ? Pourtant, elle me semblait d’ un âge à avoir encore des dents… Où s’est perdu le quart de baguette camembert-beurre d’antan ? on commence avec les sandwiches, et on finit avec Halloween.

De retour à Paris, je suis pleine de tendresse pour la rue de Vouillé, elle me parle, je compatis : pourquoi si courte, pourquoi la préférence à Alésia et à la Convention… injustice flagrante !!